Bamako, c’est nous !

Après un mois de repos auprès des miens, me revoilà en forme afin de partager avec vous quelques souvenirs inoubliables de vacances.

Je suis partie un jeudi 23 juin. Après quelques difficultés au décollage (qui a valu mon post sur la page « Air France ne respecte pas ses clients Maliens ») j’arrive enfin à l’aéroport International Bamako-Senou. A l’arrivée, cette fameuse chaleur-humide en descendant de l’avion me souhaitant la bienvenue au pays. Par la suite quelques péripéties : une première coupure d’électricité (qui a valu quelques cris pour signifier à ma petite sœur de bien garder les valises lol), un tapis roulant sans fin et une valise récupérée le lendemain.

Malgré ces quelques désagréments, j’étais tellement heureuse d’être au pays que rien ni personne ne pouvait mettre à termes à ma bonne humeur et à ma joie de vivre. J’étais même préparé psychologiquement à recevoir les piqûres de moustique.

Tous les matins au réveil pendant au moins deux semaines, les seuls mots qui me venaient à la bouche étaient « Je suis au Mali ! ». Un enthousiasme que j’explique par une authenticité retrouvée même après 8 ans d’absence.

Ces vacances ont été l’occasion de rendre visite à la famille. D’ailleurs c’est ce qui a été fait pendant 1 semaine. Du matin au soir, j’ai salué, échangé et ri avec elle. Par la même occasion, j’ai pu découvrir ou plutôt redécouvrir certains quartiers de Bamako. Il se trouve que la fin du mois de Ramadan m’a trouvé là-bas, alors j’ai pu célébrer l’Eid el Fitr en famille. Cela fût une journée de bénédictions, de gourmandise, de partage, de retrouvailles et surtout de joie.

 

Le soir entre le grin et les escapades nocturnes, on regardait les télénovelas : Mari Mar et Thérésa. L’une montrait l’ascension d’une orpheline et l’autre une demoiselle ambitieuse prête à tout pour fuir la misère. C’était un moment familial assez marrant où chacun échangeait sur la personnalité des personnages, sur l’épisode précèdent et sur l’épisode à venir. J’aimais bien !

Cependant mon objectif de départ était de me mettre dans la peau d’une touriste qui découvre un pays. J’ai bien conscience d’avoir une connaissance et une vision limitée du Mali, je me devais d’y remédier. Pour préparer au mieux ce voyage, j’ai navigué sur internet mais j’ai aussi consulté le compte Instagram @Visiterlemali. Cela m’a permis de découvrir des lieux magiques tels que le Campement de Kangaba, la Cité du Niger …

 

J’espérais me rendre au pays Dogon pour observer les fameuses falaises de Bandiagara ou encore me balader à Tombouctou mais ça n’a pas été possible. Cependant, j’ai eu la chance de visiter des lieux historiques à Siby tels que la grotte de Fanfaba, la grotte des sacrifices et l’arche de Kamandian. Ce site chargé d’histoire et à l’origine de la constitution de l’empire du Manden qui s’étendait au Sahara à la forêt équatoriale, l’océan Atlantique et la boucle du Niger. Un détour par le village de Tamou m’a valu la rencontre de quelques Dozos (des chasseurs).

 

Je voulais m’enrichir culturellement mais aussi visuellement afin de poster des photos qui sublimeraient mon pays. Lorsque je dis Bamako c’est nous, c’est pour signifier que ce sont nous les enfants de la patrie qui faisons le pays. Ce pays est découvert à travers nos yeux et nos regards, alors faisons le vivre !

Oudy K.

 » Mon destin, c’est ma patrie, je suis ici chez moi, et, c’est à moi, de faire la gloire de ce pays. Je le bâtirai à mon image, il sera le plus beau, le plus chaud, une terre d’accueil, d’hospitalité, d’humanité, une terre de reconciliation. Ma chère patrie, je ferai de toi la plu enviée du monde. » Mamadou SOGOBA